Si vous envoyez des campagnes d'email marketing, que ce soit depuis un ESP ou un puissant outil de marketing automation, il y a 100% de chances pour que certains de vos emails "bounce back", c'est à dire n'arrivent pas à destination.
Hard bounce, soft bounce, sender score, blacklist... on vous dit tout sur comment améliorer la délivrabilité de vos emails !
La délivrabilité, c'est la capacité d'un email à être remis à son destinataire. Plus votre taux de délivrabilité est élevé, mieux c'est. D'abord parce que cela veut dire que vos contacts reçoivent vos emails, et c'est déjà une bonne chose. Mais également parce que cela indique que votre base de données est saine, et ça c'est encore mieux !
Néanmoins, les bouncebacks (ou rebonds, en bon français) sont malheureusement inévitables. Entre les boîtes aux lettres pleines (soft bounce) et les évolutions professionnelles menant à la désactivation permanente d'une boîte mail (hard bounce), il est impossible d'atteindre, ou en tout cas de maintenir un taux de délivrabilité de 100%.
Pour s'assurer de garantir votre réputation d'envoyeur, et de ne pas finir dans une blacklist, voici quelques bonnes pratiques à suivre sans modération.
Si vous avez des taux de bounce élevés, vous avez probablement une base de donnée médiocre. Il est temps d'y faire un peu de ménage.
Cette pratique a le mérite supplémentaire de vérifier l'adresse email utilisée par votre contact à la soumission du formulaire
On rentre dans le technique, mais pour faire simple, les fournisseurs de messagerie s'assurent de l'authenticité d'un expéditeur en vérifiant les normes d'identification.
Si vous utilisez une IP mutualisée via un ESP ou un logiciel de marketing automation, a priori pas de souci, ces protocoles sont automatiquement mis en place. Si vous avez opté pour une IP dédiée, assurez-vous que ces protocoles ont bien été installés ("Allô, IT Support ?").
Afficher le nom de son entreprise, c'est bien. Y associer une adresse email liée au nom de domaine de l'entreprise, c'est encore mieux. D'une part, c'est plus crédible, et d'autre part, les fournisseurs de messagerie prendront en compte la réputation de votre domaine.
Il n'y a pas que votre bases de données et le paramétrage technique qui peuvent jouer sur votre délivrabilité... Vos contenus également !
Evitez les objets trop austère, il faut donner à votre destinataire l'envie d'ouvrir votre message (ou risquer de le voir devenir inactif et... voir plus haut).
A l'inverse, ne tombez pas dans le clickbait et éviter les mots à même de vous faire passer en spam sans d'autres formes de procès : gratuit, promotion, finance, limiter, marcher, maintenant... la liste est longue et certains mots peuvent sembler surprenant... Rendez-vous sur codeur mag pour plus de détails !
Enfin, votre objet doit refléter le contenu de votre email. Pas de fausses promesses sous peine de voir vos contacts cliquer sur "marquer en spam"...
Evitez également les majuscules à tout va et la ponctuation superflue - non, il n'est pas conseillé de mettre trois points d'exclamation (l'histoire ne dit pas comment l'équipe marketing du groupe californien !!! (chkchkchk) à contourné le problème).
Et pour mieux cerner ce qu'il convient de faire, jeter un coup d'oeil à ce qu'il ne faut PAS faire dans ce florilège monté par Sendinblue.
Le mieux est de tester votre objet d’email avant de les appliquer à vos envois.
Nous recommandons de mettre en place des A/B tests systématiques sur vos objets d'email, cela jouera sur vos taux d'ouverture, et donc sur votre délivrabilité !
Nos conseils pour rédiger un objet d'email percutant et efficace
Si au contraire vous avez trop de texte, le contact n’aura pas envie de lire le contenu de votre email.
Segmentez donc votre base en fonction de leur persona, de leurs préférences et de leur comportement.
Retrouvez toutes les bonnes pratiques de l'emailing
Si vous venez juste d'adopter une nouvelle solution d'envoi d'emails (ou si vous n'envoyez des emails que tous les 28 février), il vous faut commencer par établir votre réputation en "chauffant votre IP".
Dans les faits, cela consiste à commencer par adresser un petit volume de contacts et à augmenter progressivement la dose, jusqu'à arriver aux volumes moyens de vos envois. Progressivement veut potentiellement dire sur une période de plusieurs semaines, particulièrement pour les entreprises envoyant sur des bases conséquentes.
Commencez plutôt par envoyer des emails à vos contacts les plus engagés et évitez les inactifs pour le moment : vous êtes en train d'asseoir votre réputation auprès des fournisseurs de messagerie, alors présentez-vous sous votre meilleur jour !
En conclusion, améliorer sa délivrabilité n'est pas si compliqué, mais requiert une attention constante - surveillez les résultats de vos campagnes, maintenez une base de donnée saine et mettez en place de bonnes pratiques.
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